USQUAM : son premier album « Ex Nihilo » sera disponible le 31 janvier !
Depuis 2018, USQUAM forge un « blackened metal » intense, fusionnant les essences du black, death, doom et post-metal. Dans cet univers où la violence côtoie la mélancolie, le groupe tisse une toile sonore rappelant les œuvres de Behemoth, Naglfar et Dark Funeral ou encore Anorexia Nervosa. Français, latin et anglais… Les textes transcendent les barrières linguistiques pour explorer les tréfonds de l’âme humaine. Chaque mot devient un vecteur d’émotion et d’introspection, voire une quête existentielle. Après un premier EP, « Reborn« , paru en 2021 chez Wormholedeath Records, USQUAM se prépare à dévoiler son nouvel album « Ex Nihilo », qui sortira le 31 janvier 2025 chez Source Atone Records. Cet album marque un tournant dans l’évolution des compositions et de la production avec une écriture à la fois plus variée et plus dérangeante. L’arrivée de Jessy Christ au chant insuffle également une nouvelle dimension à l’univers d’USQUAM. Sa voix, riche de mille nuances de rage et d’une maîtrise sans faille, est un voyage sans retour vers les abîmes et la folie. Mixé par Frédéric Gervais au Studio Henosis, l’album témoigne de l’ambition d’USQUAM d’élargir ses horizons tout en restant fidèle à son essence black.
Le concept central de “Ex Nihilo” est la ‘‘tradition primordiale’’ ; des textes dans lesquels les notions de bien et de mal ne trouvent aucun fondement. Une musique dans laquelle s’expriment spiritualité et philosophie. Griot, skald ou rhapsode… L’Homme a toujours su relayer, sublimer ou créer des légendes passionnantes. USQUAM se positionne alors en conteur des temps modernes. À l’heure où l’humanité s’affronte autour d’idéologies totalitaires et sans nuances, l’album « Ex Nihilo » fait le choix de la réflexion. Il s’appuie, au fil des textes, sur le concept de tradition primordiale, qui place les différentes croyances dans un noyau commun dont la forme varie finalement bien plus que le fond. “Rien ne naît de rien”… « Ex nihilo nihil fit » !
L’album aborde aussi le concept de l’ego : complexe et multiple, au cœur du fondement de l’individu. S’il est la conscience et la représentation que l’on a de soi-même, il est grand temps de remettre l’homme à sa juste place : celle d’une infime et éphémère particule. Un maillon parmi tant d’autres : l’univers est un tout infini. Enfin, le groupe souligne aussi l’aspect cyclique de la vie : “Chez les hindous, on l’appelle réincarnation… Dans le monde égyptien, le phénix, brûlé par le feu, reprenait vie dans ses cendres… « Car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière »… Dans la genèse, nombreuses sont les références à la notion de cycle », explique le groupe.
Quant à la pochette, elle représente une figure du passé, comme rescapée du chaos causé par l’ego démesuré des humains. Dans un monde anéanti, réduit entre poussières et étendues de sable, une statue émerge des entrailles du monde. Compositeur et bassiste dans USQUAM, Alwan est également à l’origine de l’artwork : ‘‘J’ai une approche intégrée de la création : musique, photo, vidéo, je crée au quotidien de différentes manières. L’IA me permet d’avoir une corde supplémentaire à mon arc afin d’orchestrer visuellement ma vision. L’outil me fournit des éléments selon des directives bien précises, et ensuite, je sculpte avec. Hors de question de lui laisser le champ libre. Les algorithmes ne possèdent ni sensibilité, ni émotion. Ils sont incapables de réellement créer, et bien heureusement. ».