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Nathan FABRY, photographe pour Metal Rock Magazine s’est rendu à la Rodia, à Besançon pour immortaliser l’étoile montante du metal français : Landmvrks. Avec une première partie assurée par les compères marseillais de Landmvrks, Aurore, et les britanniques de Boston Manor. Une soirée 100% hardcore de très grand niveau.
Quoi de mieux pour préparer le terrain à un groupe de hardcore marseillais qu’un autre groupe de hardcore marseillais ? Aurore a lancé cette soirée avec panache en proposant un show tout en énergie, proche du public et propre du début à la fin, tant au niveau des instruments que des voix. La dernière partie du set apportait une belle proposition esthétique qui contrastait particulièrement bien avec la puissance du début.
J’avais eu l’occasion de voir Landmvrks la semaine précédente à l’Olympia avec Paerish et Resolve qui avaient offert une ouverture tout en nuances. L’ouverture d’Aurore est moins délicate, mais dans un sens plus pertinente que celle de Paerish pour Landmvrks. Là où les deux groupes se retrouvent, c’est dans la qualité de la prestation délivrée !
Boston Manor a pris la suite d’Aurore pour un set survolté encore une fois. La touche punk des anglais a offert un vent de fraîcheur entre les deux groupes de hardcore français. Sans dénoter complètement dans le style, l’énergie et les sonorités britanniques ont tout de même offert un contraste très agréable.
Les messages discrets, mais pleins de sens véhiculés par le groupe sur l’état du Royaume Uni et de la civilisation humaine ont totalement trouvé leur place dans un contexte culturel très tendu pour les salles de concert françaises.
J’avais de très grandes attentes pour Landmvrks avant de les voir à l’Olympia et la baffe a été de taille. L’énergie, la virtuosité, la sincérité et la qualité de production du show sont de très haute volée. La prestation offerte à la Rodia n’a pas eu la puissance émotionnelle du premier Olympia en headline des marseillais avec la présence de toute leur famille, le featuring avec Anthony Diliberto sur Self-Made Blackhole ou plus simplement la salle de légende qui accueillait le show. La comparaison n’aurait cependant pas de réel sens.
La prestation offerte a été dans ce qui se fait de mieux en termes d’énergie, de choix de setlist, d’esthétique et de technicité. Chaque instrument est maîtrisé, les voix sont d’une justesse chirurgicale, Landmvrks est au sommet de son art et ils ne semblent pas près de redescendre.