En ce froid mois de décembre, le gang de l’Iowa est de retour dans la capitale pour célébrer, avec le public parisien de l’Accor Hotel Arena, les vingt-cinq ans de la sortie de son premier album aujourd’hui culte.
Mais avant l’arrivée du Knot, c’est les écossais de Bleed From Within qui s’occupaient de la première partie. Ne connaissant le groupe que de nom, c’est sans aucun à priori que je me faufile dans la fosse déjà assez compacte. Et pour être totalement honnête, je n’ai vraiment pas accroché à la musique des écossais, rien ne ressortait vraiment et le morceau que l’on m’avait dit du bien “I Am Damnation” n’a pas eu l’effet escompté. Alors il faut reconnaître que sur scène, le groupe est très pro, communique bien avec son public et à bien fait son rôle de première partie mais musicalement c’est autre chose, trop “moderne” et sans surprise pour moi.
Il aura encore fallu attendre une bonne heure pour que la bande de l’Iowa monte sur scène. L’accor Hotel Arena est plein à craquer, le backdrop géant Slipknot est menaçant, les lumières s’éteignent et l’intro, légèrement remaniée, “742617000027” retentit et fait monter la pression progressivement. Le groupe est en place, nous laissant admirer les fantastiques tenues et masques reprenant celles de 1999. Étant un maggot passionné mais trop jeune pour avoir connu Slipknot en 1999 (je suis né en 1997), pouvoir voir Slipknot avec ces tenues et ces masques légendaires fait vraiment quelque chose ! Et puis “(Sic)” explose et lance un concert qui s’annonce légendaire. Les morceaux s’enchaînent “Eyeless”, “Wait and Bleed”, c’est violent, sans concession, le Slipknot que l’on aime.
Corey Taylor prend un peu de temps pour remercier les Maggots présents, anciens comme nouveaux, et nous annonce que ce soir nous ne sommes pas en 2024 mais en 1999 et qu’aucun morceau écrit après 1999 ne sera joué. Et puis, ils reprennent et enchaînent les courts et efficaces “Get This” et “Eeyore” avant que Sid Wilson (le dj) transforme l’Accor Hotel Arena en rave party infernale avec un remix de “Tattered & Tom”.
Les morceaux, les tubes devrais-je dire, s’enchaînent, “Me Inside”, “Liberate”, “No Life” et le set se termine par “Only One”. Mais tout Maggot qui se respecte sait que ce n’est pas la fin et que l’on ne célèbre pas son premier album sans jouer les plus gros morceaux de ce dernier. Après une légère pause, le groupe revient et enchaîne les légendaires “Spit it Out” et “Surfacing”, deux hymnes qui n’ont pris aucune ride en vingt-cinq ans et qui rendent toujours aussi fou tant ces morceaux sont d’une efficacité imparable. Mais ce n’est pas pour autant la fin. Le concert se termine sur le bizarre et expérimental “Scissors”, morceau très particulier pour Slipknot mais tout aussi légendaire. Bien que je suis content d’avoir pu l’entendre en live, il n’est quasiment jamais joué, le mettre en fin de concert est dommage. Cela termine le concert assez bizarrement, là où Slipknot nous avait habitué à finir de façon explosive et tonitruante avec “Surfacing” ou “People = Shit” par exemple, là la sortie de piste est moins impactante.
Bien que la fin du concert soit un peu discutable, sur le reste, Slipknot nous a fait une démonstration de force juste incroyable. Aucun temps mort, comme toujours la communication avec le public est fantastique avec un Corey Taylor en très grande forme vocale.
Merci Slipknot, et hâte de pouvoir célébrer les prochains albums si cela est fait de cette manière !
You cannot copy content of this page