Bienvenue à une soirée exceptionnelle où le passé et le présent se rencontrent dans une symphonie envoûtante. Ce soir, nous avons l’honneur de vous présenter deux groupes uniques qui repoussent les limites de la musique contemporaine : Heilung et Zeal & Ardor.
Avec un Zénith encore assez vide Zeal & Ardor débarque sur scène. Les morceaux comme « Kilonova » et « Death to the Holy » ont résonnés avec une intensité particulière, mêlant des riffs puissants à des chants spirituels, transportant les spectateurs dans un univers unique et provocateur.
La performance vocale de Manuel Gagneux, soutenue par Denis Wagner(chœurs), Marc Obrist(chœurs), Tiziano Volante(guitare), Mia Rafaela Dieu(basse) et Marco von Allmen(batterie) des musiciens talentueux, a été particulièrement impressionnante, oscillant entre des cris gutturaux et des mélodies soul.
Zeal & Ardor a su réveiller la salle avant d’accueillir la tête d’affiche du soir !
Le public est en effervescence lorsque commence la cérémonie d’ouverture d’HEILUNG. Kai Uwe Faust brûle de la sauge sur scène, purifiant l’espace avant d’accueillir et de purifier également les musiciens. Malgré les cris de certains spectateurs qui perturbent légèrement l’expérience, l’ambiance reste solennelle. Le motto du groupe est entonné à la fois sur scène et dans le public, marquant le début du rituel.
Un concert d’HEILUNG est une expérience unique, à mi-chemin entre une pièce de théâtre, une cérémonie religieuse et un concert. Il n’est donc pas surprenant de voir le public entrer progressivement en transe au fil du set. Le spectacle commence en force avec un extrait de « Ofnir« , le premier album du collectif : « In Maidjan ». Dès les premières notes, on sent que cette sera spéciale. Kai Uwe Faust est assis au centre de la scène tandis que Maria Franz, Christopher Juul et les autres musiciens installent une ambiance sonore faite de percussions et de mélopées mystérieuses.
Au fur et à mesure que le set avance, le public semble de plus en plus en transe, uni par le rituel. Les scènes représentant une armée de guerriers transcendent le public, tandis que des tableaux plus sereins comme celui de « Anoana » apportent une certaine quiétude. Cette transe atteint son apogée avec le dernier morceau du set de 2 heures : « Hamrer Hippyer », véritable pierre angulaire du concert. Ce morceau, dont l’introduction est mystérieuse, se transforme en une véritable célébration de la vie, renforcée par la performance des guerriers sur scène. Le jeu de lumière, combinant vintage et modernité, est au cœur de l’identité d’HEILUNG. Le morceau se termine par une cérémonie de clôture, permettant aux différents acteurs de cette cérémonie d’être à nouveau purifiés et de quitter la scène heureux et sereins.
Nous avons vécu une expérience inoubliable ce soir, et nous attendons avec impatience la prochaine cérémonie !
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