Contrairement au backdrop, ce n’est pas VESTIGE qui se présente en premier sur la scène de l’Espace Vasarely d’Antony, mais HORAMA.
Nous découvrons un ensemble de cinq musicien.ne.s et ce qui frappe de suite, c’est la présence d’une flûte traversière entre les mains de Paola et un violoncelle entre celles de Prosper.
En nous voilà embarqués dès les premières notes dans l’univers post-rock atmosphérique et jazzy dévoilé par HORAMA.
Je suis subjuguée par la façon dont joue Paola – arrivée il y a 6 mois dans le groupe – qui déploie une énergie inédite pour manier son instrument. On oublie totalement qu’il s’agit d’une flûte tant son aura est amplifiée.
Les parties jazzy se fondent parfaitement aux parties plus musclées entre la guitare de Johan, la basse de Nicolas et la batterie de Matthias – le tout sans aucune partie chantée.
Au milieu du set, le groupe s’arrête pour remercier les équipes techniques et la salle de même qu’au public – sans qui il ne serait pas possible de faire vivre les groupes émergents.
L’intégralité de leur album ‘Maelstrom’ sera joué ce soir pour une trentaine de minutes de set, qui sont passées à la vitesse de l’éclair.
C’est une belle surprise pour une première partie et l’ensemble du public, attentif tout le long du set, sera conquis.
C’est au tour de VESTIGE d’entrer sur scène. Le groupe, que j’ai découvert en première partie de CELESTE en mai dernier au Réacteur (Issy-les-Moulineaux), a désormais sorti son premier album ‘Janis’ (Season of Mist).
On sent la scénographie plus travaillée que lors de leur passage au Réacteur – comme les membres du groupe ont pu me le confier lors d’une interview quelques heures avant leur concert – le but étant de plonger le public dans un univers de clair obscur, à l’instar des titres joués ce soir. Une nouvelle aura semble s’être emparée de l’ensemble des membres, plus vaporeuse.
Ambiance mélancolique, mélange subtil et puissant de metal atmosphérique, shoegaze et djent, les textes de Théodore (chant / guitare) sont sublimés par sa voix claire puis ses cris du coeur. Le public est conquis.
Je regrette seulement ne pas entendre suffisamment le chant mais il semble que ce soit lié à ma position dans la salle, j’aurais plus l’occasion d’en profiter en me déplaçant au fond de la salle.
Le groupe gagne en confiance et fluidité sur scène, j’ai hâte de découvrir la future évolution de VESTIGE !
Retrouvez l’interview réalisée ce même jour sur le site de Metal Rock Magazine.
Il est enfin l’heure que se présente sur scène HYPNO5E. La foule se fait tout d’un coup plus compacte dans la salle, démontrant l’attente folle du public quant à ce concert. Les vives acclamations accompagnant l’arrivée d’Emmanuel, Jonathan, Pierre et Charles, ne me feront pas mentir.
Tout comme la première fois que je les avais vus – en première partie de JINJER à l’Aéronef en 2023 – je suis de nouveau surprise par l’engouement du public, je dirai même la ferveur quasi religieuse pour certaines personnes proches de la scène. A croire que la musique de HYPNO5E fait ressortir des sentiments enfouis qui s’empressent de remonter à la surface.
Aucun répit pendant le set, l’univers créé se doit être pur et intact tout le long, seule l’énergie foudroyante du groupe doit s’exprimer ce soir. A tel point que Pierre en fait tomber une cymbale de sa batterie.
Mais alors qu’une partie du public est absorbé, yeux fermés, une autre se lance dans des circle pits. Ca donne un contraste assez surprenant.
C’est à regret que le concert prend fin, laissant épuisées mais heureuses de nombreuses personnes dans le public. Le groupe sera vivement et longtemps acclamé pour prolonger pour encore quelques minutes la soirée.
Encore un grand merci aux trois groupes, à l’Espace Vasarely et notamment Yohann, pour l’organisation de cette soirée et pour le soutien aux groupes indé.
Retrouvez l’interview d’HYPNO5E réalisée ce même jour sur le site de Metal Rock Magazine.
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