Anais Di Gregorio 
Boris, membre du groupe Monkey3 a bien voulu répondre à quelques questions dans un moment de confidence autour de l’album «Welcome To The Machine» qui est sorti le 23 Février via Napalm Records.
Bonjour, merci de prendre de répondre à quelques questions pour Metal Rock Magazine, Comment s’est passé la production de ce nouvel album ?
Au début de l’écriture de ce nouvel album nous avons privilégié la spontanéité en laissant l’esprit libre d’orientations musicales et stylistiques. Nous avons composé la plupart du temps de manière collective. Au fur et à mesure de l’avancée des morceaux, le concept de l’album a commencé à apparaître. La thématique du disque portant, entre autres, sur la dualité homme-machine, nous avons volontairement poussé en avant l’aspect électronique de notre son afin que l’histoire racontée se ressente et s’exprime au travers de la texture sonore, des mélodies et de l’impact rythmique. Dans l’ensemble, nous avons consacré beaucoup de temps au travail d’écriture et de pré-production. Le processus d’enregistrement a été rapide, 10 jours en studio et tout était fait. L’équipe technique et le studio sont les mêmes que pour notre précédent album « Sphere ».
Qu’est-ce que vous pouvez nous dire sur « Welcome to the machine » ?
“Welcome To The Machine“ propose un fil conducteur défini. Nous avons voulu exprimer nos doutes sur l’évolution de notre société et sur la dualité qui oppose l’homme aux machines avec tous les excès que cela implique déjà aujourd’hui et ce que cela impliquera dans un futur proche. Au niveau de la production, les sons analogiques représentent l’humain et les sonorités électroniques représentent la machine. Les morceaux de cet album sont une confrontation et une fusion constante de ces deux aspects.
D’où viennent vos principales sources d’inspirations pour la composition des morceaux ?
Pour développer cet album, nous sommes en partie inspirés de films tels que Matrix ou 2001 Odyssée De l’Espace et de livres tel que 1984 et Le Meilleur Des Mondes. Musicalement, Pink Floyd et The Young Gods, entre autres, ont étés des références.
Quel est le réel défi quand on compose des morceaux intégralement instrumentaux ?
La chose la plus importante lorsque nous écrivons de la musique est que nous puissions ressentir l’histoire que nous voulons raconter et nous imaginer voyageant dans une sorte de paysage fait de sons et de textures.
Quels sont vos principales influences musicales ?
Pink Floyd, Led Zeppelin, Deep Purple, Black Sabbath, Jimi Hendrix, Cream, AC/DC, Rose Tattoo, Kyuss, Jane’s Addiction, 35007, The Black Crowes, Iron Maiden, John Lee Hooker, Soundgarden, Alice In Chains, Rollins Band, Free, Grateful Dead, The Animals, Betty Davis, The Meters, Bad Brains, Camel, Quicksilver Messenger Service, BBA…
Les thèmes de l’album tournent autour de plusieurs films, est ce que ça serait une envie du groupe de faire des morceaux destinés pour le cinéma ?
Composer une BO de film est un rêve absolu que nous aimerions réaliser un jour. Ce serait pour nous une sorte d’aboutissement complet.
Votre tournée va débuter dans quelques mois à peine, comment se passe votre préparation ?
C’est une phase de travail plutôt intense avec beaucoup de répétitions. Nous avons le désir de proposer un panachage entre vieux et nouveaux morceaux et nous devons trouver la bonne formule afin de pouvoir raconter l’histoire de manière cohérente et fluide afin que le live show soit agréable à suivre.
Quels sont vos projets futurs ?
Pour le moment : du live, encore du live, et toujours du live…nous nous réjouissons fortement de pouvoir partager notre nouvel album sur scène avec le public !
Qu’est-ce que l’on peut souhaiter à MONKEY3 pour la suite ?
Encore 20 ans d’existence, des concerts cool et l’opportunité de travailler sur une B.O de film. 🙂
Merci infiniment d’avoir pris le temps de répondre à nos questions.
Avec plaisir !
Par Par Sandra Vidalon & Alexandre Farret
