DOMINUM - "Hey Living People"
Chronique par Alexandre Farret – 14/01/2024
« Hey Living People » est le premier album du groupe de power metal allemand « Dominum », qui mélange des influences orchestrales et sombres avec des ambiances de films d’horreur⁴. Le résultat est un album rafraîchissant, divertissant et énergique, qui ne manque pas de surprises et de variété.
L’album s’ouvre sur le titre éponyme, « Hey Living People », qui nous plonge dans l’univers de « Dominum » avec un riff accrocheur, des chœurs épiques et un refrain entraînant. Le chanteur, Dominik Schmitt, alterne entre des parties claires et des growls, montrant sa polyvalence vocale. Le morceau se termine sur un solo de guitare mélodique et virtuose, signé par le guitariste principal, Timo Somers.
Le deuxième titre, « Immortalis Dominum », est un des plus rapides et agressifs de l’album, avec un tempo effréné, des blast beats et des riffs thrashy. Le morceau parle de la quête de l’immortalité et de ses conséquences, avec des paroles comme « I am the master of life and death / I have the power to create and destroy / I am the immortal dominum« . Le clip vidéo, réalisé par 360 Grad Design, met en scène le groupe dans un décor de cimetière, entouré de zombies et de squelettes.
Le troisième titre, « Cannibal Corpses », est un des plus originaux et décalés de l’album, avec un style musical proche du hard rock et du glam metal. Le morceau raconte l’histoire d’un couple de cannibales qui se nourrit de cadavres, avec des paroles humoristiques et provocatrices comme « We are the cannibal corpses / We love to eat the dead / We are the cannibal corpses / We make love on a bed of bones« . Le morceau se distingue par son refrain catchy, ses chœurs féminins et son solo de saxophone, qui apportent une touche de légèreté et de fun à l’album.
Le quatrième titre, « Danger Danger », est un hommage aux films d’horreur des années 80, avec des synthétiseurs rétro, des effets sonores angoissants et des paroles inspirées par des classiques comme Halloween, Vendredi 13 ou Freddy. Le morceau est un des plus mélodiques et atmosphériques de l’album, avec un refrain accrocheur et des solos de guitare et de clavier harmonisés.
Le cinquième titre, « The Night of the Living Dead », est un autre morceau rapide et agressif, qui reprend le thème des zombies et de l’apocalypse. Le morceau est basé sur un riff puissant et syncopé, qui rappelle le style de Metallica ou de Megadeth. Le morceau se démarque par son pont symphonique, qui crée un contraste entre la violence et la beauté.
Le sixième titre, « The Curse of Frankenstein », est un morceau plus progressif et complexe, qui s’inspire du roman de Mary Shelley et du film de 1931. Le morceau raconte l’histoire du docteur Frankenstein et de sa créature, avec des paroles qui expriment la folie, la souffrance et la solitude. Le morceau alterne entre des parties calmes et sombres, et des parties rapides et épiques, avec des changements de rythme et de tonalité. Le morceau se termine sur un solo de guitare émotionnel et poignant.
Le septième titre, « Dracula’s Bride », est un morceau plus romantique et mélancolique, qui parle de l’amour impossible entre Dracula et sa fiancée. Le morceau est basé sur une mélodie de piano et de violon, qui crée une ambiance gothique et dramatique. Le morceau se développe ensuite avec des guitares, des chœurs et des orchestrations, qui renforcent le côté épique et tragique. Le morceau se clôt sur un duo vocal entre Dominik Schmitt et la chanteuse invitée, Charlotte Wessels, qui interprètent les rôles de Dracula et de sa bien-aimée.
Le huitième et dernier titre, « The End of the World », est un morceau plus optimiste et festif, qui conclut l’album sur une note positive. Le morceau parle de profiter de la vie et de s’amuser, même si le monde est en proie au chaos et à la destruction. Le morceau est basé sur un riff joyeux et entraînant, qui rappelle le style de Alestorm ou de Gloryhammer. Le morceau se distingue par son refrain catchy, ses chœurs festifs et son solo de flûte, qui apportent une touche de folie et de fun à l’album.
En conclusion, « Hey Living People » est un album réussi et original, qui montre le potentiel et la créativité de Dominum. Le groupe parvient à mélanger des influences diverses, allant du power metal au hard rock, en passant par le symphonique, le progressif et le folk. Le groupe parvient également à créer une atmosphère unique, qui mêle l’horreur et l’humour, le sérieux et le décalé, le sombre et le lumineux. L’album est un véritable voyage musical, qui nous fait découvrir l’univers de Dominum, peuplé de monstres, de zombies, de vampires et de cannibales. L’album est également un hommage aux films d’horreur, aux livres fantastiques et aux jeux vidéo, qui ont inspiré le groupe. L’album est enfin un message d’espoir, qui nous invite à vivre pleinement et à nous amuser, malgré les difficultés et les dangers du monde. « Hey Living People » est un album qui ne laisse pas indifférent, et qui mérite d’être écouté et apprécié.
DOMINUM – « Hey Living People »
29 Décembre 2023
Napalm Records