Alexandre Farret 
Depuis 2021, les dijonnais Tommy (batterie / chant) et Ricardo (guitare / chant), à peine la vingtaine, sillonnent les routes de France pour propager leur garage rock sur-vitaminé. Influencés par des groupes mythiques comme QOTSA, The Offspring ou encore Royal Blood, leurs premiers singles ‘‘Black Spirit’’ puis ‘‘Out of Range’’ sortent la même année. Cutting Corners, c’est une batterie, une guitare, deux amplis dont un basse et des paroles scandées en anglais, rien de plus. Dès leur rencontre en 2018, une vraie alchimie se créée à la fois sur le plan amical et musical : mêmes centres d’intérêts, mêmes goûts musicaux… ‘‘Quand l’idée de monter un groupe de rock est venue sur la table, alors l’idée de former un duo était presque une évidence. Le plus compliqué fut sans doute de trouver comment retranscrire à deux sur scène ce que certains groupes produisent à 5 ou parfois 6 membres. L’essence de Cutting Corners est le live. Et lorsqu’on est un duo formé par deux meilleurs amis, on est libres à 100% sur nos choix.’’ explique Tommy. En parallèle, le groupe parvient aussi à marquer les esprits grâce à une identité visuelle efficace, le rose comme étendard : ‘‘Lorsqu’on fait quelque chose, on a l’habitude de le faire à fond, alors on a décidé que tout serait rose, mais alors, vraiment tout. Des instruments aux costumes sur scène en passant par les câbles, les micros, les t-shirts au merchandising, la collection de préservatifs à l’effigie du groupe ou encore les médiators de guitare, tout était rose’’. Après plus de 170 concerts (dont 60 en 2024), quelques 70000 kms parcourus, et leur single ‘‘I’M OK’’, Cutting Corners repartira en tournée en 2025 et dévoilera son premier album « Trampoline Park » en avril 2025.
‘‘Trampoline Park’’ est un album 12 titres évoquant à la fois envies d’émancipations, anecdotes de lycée ou encore conflits amoureux. Il marque le début d’une nouvelle ère pour Cutting Corners. L’idée globale est de retranscrire leur énergie scénique : ‘‘Nous souhaitions que sur cet album ne figure que le nécéssaire. Nous voulions que lorsque quelqu’un nous découvre par cet album puis nous voit en concert, il ait le même résultat en face de lui. Pas d’artifices, pas d’instruments supplémentaires, pas d’éléments inutiles, seulement le nécéssaire. Cet album représente donc ce qu’est Cutting Corners, deux jeunes de 22 ans, avec l’envie de sauter partout et de propager leur musique au maximum de personnes.’’ Pour ce qui est de la composition, la majeure partie vient d’impros, c’est seulement une fois le squelette du morceau construit, que le duo s’attaque aux mélodies et aux paroles : ‘‘Ce sont les morceaux qui apportent les paroles et non l’inverse’’, ajoute le groupe.
