Le show de Testament au Zénith de Paris a marqué les esprits par son intensité et son exécution sans faille. Avec une setlist soigneusement préparée, avec une ouverture de show de la meilleure des façons selon moi avec » D.N.R. (Do Not Resuscitate) » et » 3 days of darksness « , deux classiques plus qu’éfficace tirées de l’album » the gathering » qui a instantanément déchainé le public. Parmi les moments forts, » Children of the Next Level » a démontré la puissance de leur dernier album, tandis que des titres comme » Rise Up « et » Into the Pit « ont plongé les spectateurs dans une ambiance explosive.
La performance de Chuck Billy était tout simplement impressionnante, Alex Skolnick et Eric Peterson ont livré des riffs tranchants et des solos virtuoses, avec une parfaite synchronisation, c’est d’ailleurs un détail qui m’a personnellement marqué, pas la moindre fausse note ! Et que dire de la bonne humeur que dégage tous les membres du groupes, malgré la technicité des morceaux ou leurs âge, ils garderont tous le sourire tout le long du set.
Visuellement, le show se distinguait par une mise en scène sobre mais suffisante pour garder l’aspect » old school » propre au thrash, qui plaçaient la musique au centre de l’attention. Le public totalement déchainé a répondu par des mosh pits et autres wall of death des plus intenses.
Testament a également exploré des morceaux plus mélodiques avec Return to Serenity, apportant une respiration au milieu de la tempête musicale. Ce moment a permis de souligner la diversité de leur répertoire, démontrant leur capacité à équilibrer puissance et émotion.
Le set débute dans une atmosphère sombre, la scène étant recouverte d’un énorme draps blanc à l’effigie du groupe cachant la mise en place d’une scène qui s’annonce mémorable, le rideau tombe, et le groupe ne lance les hostilités avec » Hate Über Alles « extrait de leur dernier album dévoilant un décor impressionnant combinant un back drop, et non pas une mais trois gigantesque statue de démons gonflable ! le groupe dévoilera quelques minutes plus tard 5 immenses pantins recouvert de draps rouge pendus à des potences au dessus de la scène, une chose est sûre, Kreator ne fait pas dans la dentelle en terme de mise en place scénique, le groupe est passé à un tout autre niveau en comparaison à leur passage à l’olympia en 2018 qui avait déjà à l’époque une scène équipée d’écrans diffusant des extraits de clips pendant la performance
Anthrax a conclu en beauté la soirée thrash metal du Zénith, offrant une prestation enflammée et fédératrice comme ils savent si bien le faire qui a rappelé pourquoi ils sont l’un des « Big Four » du thrash. Avec une setlist mêlant classiques intemporels et morceaux plus récents, le groupe a démontré qu’il maîtrise encore parfaitement l’art du Thrash à l’ancienne !
Le show a débuté avec le film emblématique qu’Anthrax diffuse à chaque début de concert montrant de courts extraits de tous les membres les plus importants de la scène metal mondiale, tous genre confondu. Puis le rideau tombe et dévoile le groupe qui lance le show avec » A.I.R. « , immédiatement suivi par l’incroyable morceau » Got the Time « qui a enflammé la foule avec son mythique riff d’intro à la basse toujours exécuté à la perfection par un Franck Bello totalement déchainé. La simplicité du décor un fond noir sobre et des jeux de lumière simple mais efficace propre aux concerts de thrash laissait toute la place à la musique et à l’énergie contagieuse des musiciens.
Anthrax a joué un mélange équilibré de morceaux cultes comme Caught in a Mosh et Indians, ainsi que des titres plus récents comme Fight ‘Em ‘Til You Can’t. Les fans français ont particulièrement apprécié l’incontournable reprise de Antisocial, un hymne devenu traditionnel pour leurs concerts en France.
Joey Belladonna, malgré les années, reste une force vocale impressionnante, interagissant avec le public avec enthousiasme. Scott Ian, fidèle à lui même, a déchaîné ses riffs tout en entraînant la foule à donner toute l’énergie qui leur reste.
Joey Belladonna a pris plusieurs moments pour exprimer sa gratitude envers les fans français, expliquant que jouer en France est toujours spécial pour eux. Ces interactions ont renforcé le lien entre le groupe et son public.
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