Le Festival Foud’Rock revient avec sa 12ème édition pour deux soirées exceptionnelles :
Le 15 novembre c’est SUN Brutal Pop qui nous embarque dans son univers où s’entremêlent mélodies pop catchy, growling, riffs mitrailleurs et double pédale. En ouverture de soirée, les gagnants du Tremplin Foud’Rock – From Under, suivi de Fences\\\\ et WAYS.
Le 16 novembre, c’est la légende du métal-punk français, LOFOFORA, qui sera la tête d’affiche de la soirée ! Jiro, ODC et Dätcha Mandala les accompagneront.
Je me réjouis toujours de couvrir ce festival de l’association Foud’Rock, association de passionné.e.s de musique ! Et double plaisir, Metal Rock Magazine est partenaire du festival !
C’est le groupe de metalcore JIRO qui ouvre la deuxième soirée du Festival Foud’Rock. Il est encore tôt et pourtant, la salle est déjà bien remplie, gage d’une programmation qui a fait déplacer le public, et notamment beaucoup de famille avec de jeunes enfants – c’est top !
Je rentre très rapidement dans l’univers de JIRO, avec ses belles compositions, issues notamment de leur nouvel EP sorti il y a quelques jours seulement, « Elevate Spirit ». Et je ne suis pas la seule, je sens une réelle adhésion des personnes présentes dans la salle ce soir.
Le duo basse (Benjamin) et batterie (Thomas) fonctionne à merveille et Romain au chant délivre une belle performance vocale ce soir. Je trouve que le titre de l’EP colle parfaitement à l’univers de JIRO, avec ses morceaux planants et invitant à l’introspection.
Une petite reprise de Slipknot, « Before I forget » vient compléter la setlist.
Le set est court, mais c’est une très belle découverte pour ma part !
Pour les parisien.ne.s, vous retrouverez JIRO au Charitable Metal Fest avec notamment Dropdead Chaos, le 21 décembre 2024 à Petit Bain, en faveur de la recherche scientifique sur la Paralysie Cérébrale. Venez nombreux.ses !
Nombre de mes ami.e.s m’avaient parlé de ce groupe parisien et de leurs très charismatiques membres féminins, Célia au chant et Sonny à la basse.
Effectivement, dès les premières notes, ODC montrent qu’ils sont là pour nous en mettre plein la tronche. Un son bien équilibré durant tout le set permettra d’apprécier la belle palette vocale de Célia, qui me fait penser parfois à celle de Cristina Scabbia de Lacuna Coil – je ne peux qu’être conquise. Il y a d’ailleurs un soupçon de metal des 00s qui se dégage dans les morceaux du groupe, peut être un poil rétro mais parfaitement efficace.
Sonny ne cessera de déployer une énergie folle tout le long du set, avec ses grands coups de pied sur la scène – ne t’inquiète pas, on ne risquait pas de s’endormir !! Cette énergie se canalise uniquement lorsqu’elle prend le micro pour entamer un rap sur le titre « Twisted Love » – on adore ce combo de voix Célia – Sonny ! Exclue du prochain album qui sortira en 2025 ! Comme pour JIRO, une cover complète la setlist de ce soir, mais dans un tout autre style, puisque c’est « You should see me in a Crown » de Billie Eilish qui est reprise.
Le groupe nous offre une deuxième exclusivité de l’album avec le titre « Follower » qui est normalement en featuring avec SUN (que nous avons vue hier !) qui mêle son scream à la voix claire de Célia.
Le set prend fin avec le titre « Ending the boredom » et clairement, on ne s’est pas ennuyé une seule minute pendant la performance d’ODC ce soir ! Carton plein auprès du public et de nouveau, une belle découverte !
Cette date au Festival Foud’Rock marque la dernière date de la tournée du groupe de rock Dätcha Mandala, entamée pour la promotion de leur dernier album ‘Koda », sorti en avril 2024.
On sent l’envie de se faire plaisir, le groupe est totalement décomplexé sur scène ce soir. Il joue avec le public et notamment les enfants présents en nombre ce soir et collés à la scène, c’est ultra mignon !
Les trois membres en profitent également pour ressortir de vieux morceaux.J’ai le plaisir d’entendre de nouveau le titre « Janis » issu de l’EP ‘The Last Drop’ (2022) – Janis, évidemment en hommage à Janis Joplin, « une femme qui nous a quitté depuis trop longtemps ».
L’alchimie entre les trois membres est parfaite, ça joue bien. Big up à la performance de JB à la batterie, avec son solo habituel avant la fin du set.
Comme à leur habitude, le dernier morceau du set « Hit & Roll » est dédié aux personnes qui croient en leur rêve, le leur c’est d’être un groupe de rock, on peut dire que ce rêve est devenu réalité et c’est une réalité dans laquelle le public les suit !
Arrive enfin l’heure de la tête d’affiche de la deuxième journée du festival – Lofofora. L’attente est palpable dans la salle et la chaleur monte d’un cran à quelques minutes de l’arrivée de Lofo sur la scène de l’Estaminet.
Des consignes en français puis en japonais sont transmises au public avant le concert, comme si nous allions prendre l’avion et à vrai dire, tout le monde n’a qu’une hâte, c’est de décoller ! Cette entrée en matière nous met de suite dans l’ambiance, on sait que ça sera festif et décomplexé ce soir – de quoi oublier les polémiques sur la prestation du groupe cette année au Hellfest.
Clairement ce soir, le plaisir est évident et le public se laisse enfin aller totalement pendant le concert, avec pogo et slams à gogo – même les enfants s’y mettent *trop mignon* !
Le groupe a sorti son dernier album quelques semaines auparavant, « Coeur de cible » et en dévoile en live plusieurs extraits, comme « Konstat 2024 ». Mais évidemment, ce sont sur les vieux titres que le public s’enflamme le plus, à l’instar de « Dur comme fer », « Matcho blues » ou bien L’Oeuf » – « une seule race pour plusieurs couleurs ».
Reuno prend régulièrement la parole et échanger avec le public (voire le chambrer, surtout si une personne a le malheur d’arriver sur scène pour slamer à la fin d’un morceau). Ca fait tellement plaisir de retrouver Lofo dans cette configuration, engagée et positive.
Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, et après avoir présenté l’ensemble des membres du groupe, c’est le titre « Laisse pas faire », issu du dernier album, qui clôt le set, la soirée et le festival. « Même si la vie est dure / Même si c’est des efforts / Balance tes somnifères / C’est pas une métaphore / On va plus se laisser faire ». Le message est bien passé !
Après une excellente première journée, carton plein pour ce deuxième jour du festival Foud’Rock, que ce soit niveau découvertes avec Jiro et ODC qu’au niveau des groupes consacrés avec Dätcha Mandala et Lofofora.
Je remercie de nouveau les équipes de Foud’Rock et de l’Estaminet qui rendent possible des festivals accessibles, mettant en lumière la scène locale et émergente. Il est essentiel de les soutenir, donc bravo au public d’avoir répondu présent !
A l’année prochaine !
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