
Après deux premières éditions déjà bien remuantes, le Furious Cirkus revient pour une troisième édition encore plus déjantée ! Avant de vous plonger dans le feu de l’action, un peu de contexte s’impose : le Furious Cirkus III, c’est bien plus qu’un simple festival de métal. C’est une association unique qui mêle l’univers du cirque aux sonorités brutales du metal. Et cette année encore, le programme était à la hauteur avec des têtes d’affiche comme Akiavel, Karras et Kamizol K.
Je ne vais pas vous mentir : c’était une grande première pour moi. Première fois que je découvrais ces groupes en live mais aussi première immersion dans des genres comme le death metal ou le hardcore. Et franchement… quelle surprise !
Entre chaque set, le public a droit à une présentation trash, parodique, souvent hilarante d’un Clown/Joker. Le ton est donné dès les premières minutes : ici, on est là pour en prendre plein les oreilles et dans la bonne humeur.
On commence avec Kamizol K et j’ai eu la chance de les suivre en backstage. Immédiatement, ce qui frappe, c’est l’accueil. Une vraie bande de potes passionnés, sans prétention, juste là pour partager leur musique. Et ça se sent, sur scène comme en dehors.
Tout est bien huilé, la synergie entre les membres est évidente et le lien avec le public se crée instantanément. Ils en profitent pour jouer leur dernier single “Key” et que dire ? Ça fonctionne à merveille. On se prend une avalanche de double pédales et de riffs acérés, l’appel du circle pit se fait sentir. On profite des rares instants de répit entre les morceaux pour reprendre notre souffle avant de replonger dans la mêlée.
Sans oublier le final, où tout le monde est convié à venir sur scène pour la dernière bataille !
Merci à eux pour cette immersion dans leur univers. Une chose est sûre : nos chemins se recroiseront.
Vient ensuite Karras, groupe français aux sonorités old-school death metal et grindcore. Je dois l’avouer, c’est celui où j’avais sans doute le plus d’appréhension. Il ne s’agit en aucun cas de remettre en question leur univers, car ce sont de véritables artistes confirmés, avec une maîtrise et une précision impressionnante. C’est simplement un style avec lequel j’ai moins d’affinité personnelle.
Finalement les musiciens imposent une vraie présence sur scène, les morceaux sont millimétrés, le son est sale juste ce qu’il faut et l’énergie est constante. C’est un trio ultra efficace, qui prouve que même dans la brutalité, il y a de la finesse.
Et puis arrive Akiavel, LA tête d’affiche de la soirée. Dès l’intro plongée dans le noir, où les basses viennent vibrer jusque dans les tripes, on sait qu’on va assister à quelque chose de spécial.
Le groupe maîtrise tout : les déplacements, les lumières, le son, le show… tout est réglé au millimètre. Les riffs mélodiques s’enchaînent, puissants et envoûtants, on ferme les yeux, on bouge la tête et on se laisse porter. C’est une vraie leçon de scène. Un condensé d’expérience, de maîtrise, et surtout de passion.
Pour clore cette soirée, Chucky du groupe Kamizol-K a rejoint Akiavel sur scène pour un featuring exceptionnel. C’était la rencontre explosive de nos deux chanteuses de la soirée, réunies le temps d’un duo mémorable
En résumé, le Furious Cirkus III, c’est bien plus qu’un simple festival. C’est un vrai rassemblement de passionnés où les mots ÉNERGIE – BIENVEILLANCE – SOLIDARITÉ prennent tout leur sens. Une collecte alimentaire était d’ailleurs organisée sur place, preuve que l’esprit metal sait aussi se montrer généreux.
Mention spéciale au staff, aux bénévoles, aux stands : tous ont contribué à faire de cet événement une réussite totale.
Et pour prêcher un peu pour ma paroisse : le Nord (et peut-être les Bretons aussi, ok) reste l’un des meilleurs publics pour les artistes. Accueillants, motivés, bruyants comme il faut.
À l’année prochaine, Furious Cirkus. Et d’ici là, continuez de faire du bruit !